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Epices et compagnie

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Dessert fiévreux

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Quand on est malade, qu’on n’a plus de forces, qu’on peut pas sortir, qu’on a l’air d’un lapin albinos avec les yeux (et le nez) qui pleurent dès qu’on passe plus de 5 minutes 30 devant son écran d’ordinateur ou qu’on s’endort après les 10 premières lignes d’un super roman palpitant, soit, on abandonne tout et on pique un somme, soit, on en a marre de piquer 3 sommes par jour depuis 6 jours.
Dans ce cas précis, il arrive que dans un dernier élan de bonne volonté, on arrive à se traîner jusqu’au salon et qu’on s’avachisse dans le canapé avec un magazine. Puisque le roman, ça ne marche pas, le magazine, peut-être… Bah non ! C’est alors que la télécommande de la télé se rappelle à vous et vous supplie d’appuyer sur le premier bouton qui passera sous vos petits doigts frigorifiés.
Ce qui arrive ensuite, c’est généralement une petite séance de zapping dans l’espoir de trouver un truc intello mais pas trop (on a le cerveau ramollo quand même, faut se ménager). La séance de zapping se solde souvent par le triste constat qu’il y a beaucoup trop de co–e-ies à la télé quand on est malade (pas seulement quand on est malade, ah bon ?). Et pourtant, on était prête à mettre à profit la dernière once de clarté d’esprit qu’il nous restait avec nos 39 de fièvre.
Allez, un dernier essai à rebrousse-poil, des fois qu’on ait loupé quelque chose, après on éteint. M6, non, la 5ème, les maternelles, ah non ! on a déjà mal au crâne si c’est pour entendre parler de marmots ! (euh, je précise pour les copines qui ont des marmots : certains de mes propos sont à prendre sur le ton de la plaisanterie. hein Alex ?!) Canal, on passe, la 3, demain peut-être là, on n’a pas envie, la 2 ? Ah, sauvée !
Dans certains cas, il arrive que la séance de rattrapage de zapping nous sorte du pétrin. Il arrive qu’on tombe sur la séquence cuisine d’une émission (alors qu’à l’aller, ils en étaient à la séquence jardinage alors on n’avait pas prêté attention puisqu’on n’a pas de jardin). Si on a encore plus de chance, il arrive que dans cette séquence cuisine, ça parle d’épices ! Mais à ce moment-là, pas de bol, on est trop bien calée au fond du canapé sous le plaid en laine de renne, on a la flemme de se relever pour aller chercher un papier et un crayon pour noter les trucs intéressants. Donc on décide d’utiliser la dernière once pré-citée pour essayer de retenir quelques détails de la recette qu’on fera quand on sera guérie ou du moins, quand on sera moins malade.
Voilà en gros ce que j’ai vécu la semaine dernière à l’aube de mon angine carabinée et une bonne partie de cette semaine. C’est lors d’une nième séance de zapping à rebrousse-poil que je suis tombée nez à nez avec Guy Martin qui donnait une recette de tomates aux épices. Et comme aujourd’hui, je suis moins malade, j’ai décidé de reproduire cette recette en rassemblant mes souvenirs un peu embrumés de la semaine dernière.
Guy, si vous passez par-là, je vous fais confiance pour nous donner votre recette originale dans les commentaires ci-dessous !

Compotée de tomates aux épices presque de Guy Martin
Pour 2 personnes (ou 1 qui en mangera 2 fois, comme d’hab’)
env. 100 g de tomates cerises
env. 100 g de petites tomates jaunes
2 c. à s. de miel d’acacia
1/2 gousse de vanille
2 gousses de cardamome
le jus d’un demi pamplemousse rose
3 dattes Medjoul
1/2 c. à c. de graines de coriandre

Coupez les tomates en deux. Faites-les revenir 1 à 2 minutes dans une poêle bien chaude et sans matière grasse. Retirer les tomates de la poêle et réservez.
Versez le jus de pamplemousse et le miel dans la poêle. Ajoutez les gousses de cardamome et les graines de coriandre écrasées au mortier, les grains de vanille avec la demie gousse fendue en deux. Ajoutez les dattes coupées en petits morceaux. Faites réduire le jus aux 3/4 avant de remettre les tomates dans la poêle.
Mélangez pour bien enrober les tomates du jus de cuisson. Servez immédiatement.

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