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Epices et compagnie

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Ceux qui voulaient des cannelés…

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… n’auront qu’à se servir !
Si certains ne se sont pas plaints que j’aie un peu forcé la dose de rhum dans mes derniers (et premiers) cannelés, certains autres se sont plaints de ne pas en avoir vu la couleur…
Aujourd’hui, mon frère débarque à Cologne avec le gang d’Amiens au grand complet alors je leur ai préparé… des cannelés !
Pour la recette, j’ai pris celle qui m’a été offerte avec les moules par les chefs du gang pré-cité, et j’y ai ajouté mon grain de sel en commençant par tripler la dose de rhum !
Sinon, j’ai diminué légèrement le poids de sucre.
Et enfin, j’ai mis un peu tout ce qui me tombait sous la main dans les 2ème et 3ème fournées, histoire de voir si la spécialité bordelaise acceptait les changements !
Verdict : pas mal du tout, mais ça mériterait plus de gingembre pour la deuxième variante.
La spécialité bordelaise accepte donc les changements sauf qu’elle n’admet pas qu’on remplisse les moules à ras bord comme j’ai eu la prétention de le faire pour une de mes fournées ! Prudence alors si vous tentez l’expérience : entre les 2/3 et les 3/4, ça suffit ! En effet, les cannelés gonflent énormément pendant la cuisson et quand ils retombent, il arrive parfois qu’ils se loupent un peu à l’atterrissage… Donc plus il y a de pâte, plus ils gonflent, plus ils risquent de retomber pas en face du trou et ça donne ça :

Pas très présentable, mais délicieux quand même :
version cannelle-pomme-tatin au beurre salé
Cannelés bordelais et quelques variantes
Pour 24-28 mini cannelés
Temps de repos : 24 h
0,25 l de lait
25 g de beurre
50 g de farine
100 g de sucre
1 oeuf + 1 jaune
1/2 c. à c. de vanille en poudre
3 c. à s. de rhum
3 à 4 gouttes d’extrait d’amande amère (facultatif selon ma recette, mais si j’en avais eu, je n’aurais pas hésité !)
Faites bouillir le lait avec le beurre.
Dans une terrine, mélangez la farine et le sucre. Ajoutez-y les oeufs battus en fouettant.
Ajoutez le lait chaud en fouettant. Vous obtenez une pâte bien liquide.
Ajoutez la vanille, le rhum (et l’extrait d’amande amère). Mélangez bien.
Laissez refroidir complètement avant de mettre au frais pour laisser la pâte reposer 24 heures.
Le lendemain, sortez la pâte du réfrigérateur et préchauffez le four à 180°C.
Déposez les moules à cannelés sur la plaque du four et remplissez-les entre les 2/3 et les 3/4.
Enfournez pour 1h à 1h15 selon si vous souhaitez des cannelés dorés ou bruns.
Démoulez à la sortie du four. (si vous avez une plaque de moules en silicone, l’idéal est d’avoir un plat ou une assiette aussi large que la plaque de moules. Poser le plat ou l’assiette sur la plaque et retourner sans trop secouer les cannelés qui sont très fragiles à la sortie du four puisque très chauds).
Pour la cuisson, il faudra peut-être adapter selon les moules que vous avez. Les miens sont en silicone, je n’ai aucune idée du temps de cuisson pour des moules en cuivre.
Recette à décliner à l’infini en respectant tout de même les proportions de base.
Pour les variantes, j’ai remplacé le rhum par 4 c. à s. du sirop de pomme-tatin avec 1 c. à c. de cannelle en poudre (en remplaçant le beurre par du demi-sel) ou par 5 c. à s. de liqueur associées à 1,5 voire 2 c. à c. de gingembre moulu.

Au 1er rang :
version gingembre et liqueur de noisette (cuisson 1h07, remplissage aux 2/3)
Au 2ème rang :
les vrais  (cuisson 1h05, remplissage aux 3/4)

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