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Epices et compagnie

un blog épicé, un peu plus sucré que salé… Facebook icon

Rame, rame, rameur, ramez…

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Me voici de retour de mon séjour dans le sud. Là-bas, j’avais les mains dans les olives et ici, j’ai les pieds dans l’eau… Voilà 3 jours que j’écope ma cave qui a été inondée en mon absence.
Et quand on écope seule dans une cave sombre, on n’a rien d’autre à faire que parler, chanter ou siffler pour se tenir compagnie. Comme je ne sais pas siffler et que je ne suis pas de nature bavarde, je chante. Et comme l’eau que j’ai écopée toute l’après-midi n’avait rien à envier aux eaux usées qui arrivent à la station d’épuration, autant dire que fredonner  » le beau Danube bleu  » , ça aurait fait mauvais esprit… quoi que…
J’aurais pu entonner gaiement un  » Maman les p’tits bateaux  » remasterisé, mais j’avais oublié les paroles. Alors le refrain  » Rame, rame, rameur, ramez  » m’a semblé mieux adapté. Surtout que je suis pas encore sortie de cette galère. Devinez le programme pour demain matin ??? écoper ! et demain après-midi ? écoper aussi ! bravo ! et puis ensuite, on va ramasser tout ce qui était entreposé au sous-sol et qui a pris l’eau. Beurk !

Mais essayons d’oublier ce petit imprévu fâcheux. L’eau, j’en ai par-dessus la tête, alors j’ai troqué mon équipement de plongée (en apnée) contre un pull bien douillet, une tasse de thé et un petit cake amande-châtaigne. Et j’en profite pour revenir à mon clavier quelques minutes.
Maintenant que je suis bien au sec, je vous donnerais bien une petite recette depuis le temps. Elle commence à dater un peu puisque c’est un des plats que j’ai servis à mon invité presque surprise du réveillon qui m’a prévenue le 23 décembre à 19 h pour le lendemain soir, sachant qu’il était hors de question que je mette le nez dans un quelconque magasin le 24 , que je serais absente de 11h à 17h et qu’ensuite je recevrais une copine bloggueuse pour le thé. (Si tu voulais tester la réactivité de ta gourmande de fille, c’était bien vu papa ! Maintenant, tu sais que tu peux débarquer chez moi n’importe quand, je suis toujours parée pour un repas de réveillon ! Et toc ! )

Tatin d’endive au magret de canard, sauce à l’orange
Pour 2 personnes
2 petits fonds de pâte feuilletée (découpés à l’aide d’un verre ou d’un cercle de 8 cm de diamètre environ)
2 endives
40 g de magret de canard séché
1 orange
2 c. à c. de miel
1 étoile de badiane
1 pointe de couteau de piment d’Espelette
15 g de beurre demi-sel
6 c. à s. de vin blanc doux naturel (j’avais encore un fond de Maury sous la main)
sucre, sel

Préchauffez le four à 180°C (chaleur tournante).
Enlevez le coeur des endives et faites-les blanchir 2-3 minutes dans l’eau bouillante avec 1/2 c. à c. de sel et 1 c. à s. de sucre. Egouttez bien puis émincez les endives.
Garnissez la plaque du four de papier sulfurisé. Déposez les fonds de pâte dessus. Piquez-en la surface. Recouvrez-les de papier sulfurisé et déposez quelque chose dessus pour faire un léger poids (petits moules à tartelettes, tapis silicone…).
Enfournez pour 15 minutes environ. Puis vous retirerez le poids pour que la pâte feuilletée lève et dore quelques minutes.
Faites cuire les endives 5 minutes à couvert avec le jus d’orange, la badiane, 1 c. à c. de miel et 1 pincée de sel.
Recueillez 3 c. à s. du jus de cuisson et l’étoile de badiane dans une petite casserole. Ajoutez-y le vin blanc, le beurre demi-sel et 1 c. à c. de miel. Faites réduire jusqu’à obtenir une sauce nappante.
Détaillez le magret de canard en petits morceaux, saupoudrez-le de piment d’Espelette et mélangez pour bien répartir le piment. Réservez quelques morceaux pour la déco.
Pour le dressage, déposez un fond de pâte sur une assiette, une couche de magret, et recouvrez d’endives. Vous pouvez vous aider d’un cercle (au même diamètre que les fonds de pâte). Nappez de sauce et parsemez de magret. Servez aussitôt.

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